samedi, 17. décembre 2011

ExPRESSo – Cannaclaques et Cannabises La presse en parle

Avec VACARME

p03_exPRESSo_rbh23N03Vacarme est une revue trimestrielle publiée sur papier et archivée en ligne, qui mène depuis 1997 une réflexion à la croisée de l’engagement politique, de l’expérimentation artistique et de la recherche scientifique. Avec son format livre de poche, et une magnifique maquette, cette revue mérite une attention particulière, notamment avec son dernier numéro, 57, affichant en gros Drogues : on légalise. Laurence Duchêne, Stany Grelet, Caroline Izambert, Aude Lalande, Philippe Mangeot, Pierre Zaoui, Sacha Zilberfarb analysent conjointement dans comment légaliser les drogues que « face à l’e xplosion actuelle des problèmes des drogues, il n’y a désormais plus d’autre issue que la légalisation de toutes les drogues. Des propositions pour passer enfin après à autre chose. » Sur le site internet de Vacarme, on retrouvera l‘allocution le 8 janvier 1987 de Georges Apap, à l‘époque Procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Valence. Ce discours prononcé pour la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire est toujours criant d‘ actualité. Au jeu des 7 erreurs, qu‘y-aurait-il à changer dans ce texte pour que 25 ans plus tard il soit prononcé à nouveau ?

http://vacarme.org/article2107.html

Vade retro Constentin

Quel étonnement cette UNE aguicheuse du journal La Croix daté du 7 novembre qui titrait Faut-il légaliser le cannabis en France ? Mais pouvait-on attendre une réponse sérieuse à la question, en ne donnant la parole qu‘à Jean Costentin, Professeur de pharmacologie au CHU de Rouen, membre de l‘Académie de médecine… Dixit ce bon vieux propagandiste : « Il est essentiel de préserver l‘interdiction du cannabis, qui constitue d‘abord un frein à l‘usage. Une légalisation entraînerait une explosion du nombre de consommateurs chez les jeunes qui, aujourd‘hui, sont encore sensibles à cette barrière de l‘interdit.  Aligner la législation du cannabis sur celle du tabac multipliera par dix le nombre d‘usagers et augmentera d‘autant le nombre de consommateurs qui s‘orienteront vers les drogues encore plus dures. Il faut aussi être conscient que le cannabis aujourd‘hui n‘a plus rien à voir avec le « chichon » qui existait il y a quarante ans.  Les produits actuels sont jusqu‘à cinq fois plus concentrés en tétrahydrocannabinol (THC), le principe actif du cannabis… »

C‘est bon, on a bien rit, mais on s‘arrêtera là, nous ne sommes pas un journal de propagande, juste un prospectus délivrant une information libre et non faussée.

Altermondes

Afin d‘encourager les défenseurs du chanvre, cannabis, marijuana, à ne pas renoncer au combat pour la légalisation à la veille de grosses échéances électorales, voici le conseil d‘une voix unique en France. C‘est une citation de Monsieur Stéphane Hessel, extraite de la page 11 du Hors Série N°12 de la revue Altermondes, répondant à la question : Etes-vous optimiste pour l‘avenir ? « Je suis resté optimiste tout au long de ma vie très longue parce que j‘ai toujours constaté que si nous enregistrions d‘énormes échecs, dans le même temps, nous obtenions aussi de très considérables avancées. L‘une de ces avancées est la mobilisation de plus en plus effective de gens qui, en dehors des courants habituels de la politique, se mettent ensemble pour faire avancer des idées qui vont transformer le fonctionnement de nos sociétés. Nous sommes à un moment où une métamorphose est nécessaire. La crise est là, il faut la surmonter courageusement, tout en sachant que cela exigera une transformation assez radicale du fonctionnement de nos sociétés. Je suis convaincu que les moyens existent dans les esprits et dans les coeurs des hommes et des femmes de tous les pays. »

Avec Barricade

Lancé en novembre, ce nouveau mensuel Barricade, magazine d‘idées et d‘humour « mettra en avant un regard critique sur la société d’aujourd’hui, envahie à la fois par une mondialisation ruineuse, une politique de pacotille, sans vision à long terme, artificielle, qui détruit la pensée individuelle et collective, désubjectivise le vivant et dévitalise le sujet ». Il n‘en fallait pas plus pour attirer la curiosité. Le N°2 est disponible chez tous les marchands de journaux pour 3,50 euros. Une petite dépense en comparaison avec l‘achat d‘un programme de télévision hebdomadaire.

 

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