vendredi, 23. décembre 2011

TÉMOIGNAGES – Le cannabis m‘aide pour affronter le SIDA

«Moi mon premier rapport avec le cannabis à mon adolescence, était dans un but exclusivement festif. Je consommais du cannabis, ainsi que de l‘ alcool sans modération, dans la recherche de la « défonce».

Puis à un certain moment, il y a eu un conflit en moi. Je ne pouvais concilier le cannabis qui commençait à avoir un effet d‘ouverture d‘esprit et de recherche spirituel, avec un alcool qui me rendait agressif. C‘ était comme si la plante communiquait avec moi, ou l‘inverse. Hélas, je n‘ai pas suivi ces règles et la vie m‘en a fait payer les conséquences. J‘ai consommé des drogues plus « fortes », je ne respectais plus rien du tout, la prohibition a fait le reste, j‘ai fini en prison, malade et désocialisé.

Je suis sous traitement de tri-thérapie, avec les effets secondaires conséquents, et le cannabis atténue ces effets, je retrouve l‘ appétit, mon moral s‘améliore et les événements de ma vie prennent enfin un aspect constructif et positif.

L’auto-culture m‘ apporte donc beaucoup. Mais je reste dans l‘illégalité, donc tout ce que j‘ai pu construire avec l‘aide de la plante peut aujourd‘hui tomber à l‘eau.

Je suis dans l‘ illégalité car en France c‘est un crime ou un délit de se soigner.

J‘ai aussi utilisé le cannabis comme produit de substitution, cela marche sur les substances provoquant un manque psycho-physiologique, comme les amphétamines (MDMA) et d‘autres drogues comme l‘alcool.

J‘ai un ami qui a stoppé sa dépendance à l‘alcool, en trouvant son repos dans le cannabis. Un autre, ancien champion de Body-building, est atteint d‘ une hépatite C. Il a reçu un traitement à base d‘interféron, mais il vomissait toute la journée : il a découvert que le cannabis lui enlevait tous ces effets secondaires néfastes, et qu‘il pouvait enfin revivre normalement. Alors, je rêve qu‘un jour, l‘état autorisera les gens qui souffrent à se soigner en toute légalité, et permette aux gens qui ignorent les vertus de cette plante de vivre plus sereinement.»

Steph

Du Sativex pour soulager ma SeP

« Évoquer le cannabis, pour moi aujourd’hui, passe forcément par la maladie puisqu’il joue un rôle non négligeable !

La sclérose en plaques c’est ce qu’on m’a annoncé à 36 ans. Une maladie dont on se sait pas d’où elle vient et qu’on ne guérit pas encore. La maladie est synonyme de souffrance morale avec perte de confiance en soi et aussi souffrance physique : fatigue chronique, insomnie, dépression toujours latente, active parfois … Et les douleurs !

Il y a quelques mois j‘ai appris l‘existence du Sativex©. Je connais le cannabis, j‘ai testé en soirée, j‘ai même été vers lui au début de la maladie, instinctivement… Mais la morale, la peur, m‘ont empêchée de continuer. Le Sativex© n‘est pas autorisé en France. Alors qu‘il l‘ est en Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Suisse, au Canada.

La bataille encore … J’en parle à mon médecin et mon étiopathe, tous deux disent que oui le cannabis agit sur les douleurs, à moi de voir entre le Rivotril© ou le cannabis.

Des amis belges me trouvent de quoi essayer avec un objectif thérapeutique. Cela détend vite et cette détente influe directement sur la douleur. Et quel bonheur immédiat, moralement aussi !

En quoi est-ce dérangeant que les malades soulagent leur douleur en ayant une qualité de vie améliorée ?

Pourquoi refuse-t-on la mise sur le marché français de ce médicament pour les personnes atteintes de la sclérose en plaque, de cancers ou d’autres maladies ? C‘est de la non assistance à personne en danger.

Sarah du collectif

Consommer du cannabis éloigne mes migraines

« Pourquoi je consomme du cannabis « Chanvre » ? Au départ c‘était pour tester, puis est venu le temps du plaisir et quand par la suite je me suis aperçu lorsque je consommais régulièrement du cannabis, que mes migraines récurrentes diminuaient d‘intensité, voire disparaissaient presque en totalité. Mes migraines sont causées par ma déficience visuelle.

Voilà pourquoi je consomme du cannabis. On pourrait m‘objecter « tu pourrais prendre des médicaments contre ces douleurs », ce à quoi je rétorque généralement : Non, car les médicaments sont chimiques, qu‘ils ont les effets secondaires connus et parfois tous ceux qu‘on nous cache mais je ne m‘attarderai pas sur ce sujet. Je préfère consommer du « canna », parce que je sais ce qu‘il en est, je sais comment cette plante agit, préfèrant de loin consommer la plante elle-même (plus naturelle) que ses produits dérivés. »

Philippe CrasH

 

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